Persona, de Maxime Girardeau

Chronique de lecture 

• Persona, de Maxime Girardeau.

• Éditions Mazarine.

Décidément, 2020 s'annonce comme un grand cru pour le thriller, et quelques nouvelles plumes très intéressantes viennent rejoindre les patrons du genre.
Parmi elles, celle de Maxime Girardeau est une des plus prometteuses.
J'ai rarement vu une telle maîtrise dans l'écriture d'un premier roman. L'histoire est passionnante, actuelle, et en même temps intemporelle : tout a un prix, tout se paye un jour. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que certains personnages vont payer cash.
Le rythme, les mots, les émotions, tout concoure à faire de ce roman un page-turner impossible à lâcher. 
J'ai dévoré "Persona" comme j'ai dévoré "Le silence des agneaux ".
Faites-vous peur, faites-vous plaisir, lisez "Persona ". Vous m'en direz des nouvelles. 

( Cher Maxime, j'ai lu aussi votre page de remerciement, et oui, j'espère bien que nous retrouverons vos personnages. Vous avez créé là tous les ingrédients d'une grande saga du thriller )

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• Le quatrième de couverture :

Un homme est retrouvé horriblement mutilé dans un bâtiment désaffecté de Sainte-Anne à Paris. Pour Franck Somerset, commissaire à la Crim’, c’est le début d’une enquête étrange et singulière. Au cœur de Paris, dans ces tréfonds et au-delà il va devoir suivre la piste de ce qui ressemble à une vengeance frénétique, folle et pourtant méthodique, où s’affrontent deux univers, le nouveau monde des géants du Web qui se persuade de sa toute-puissance et l’ancien qui ne veut pas mourir …